Qu’est que l’addiction ?

Elle se définie de la façon suivante « relation de dépendance à un produit ou un comportement »

Comment se manifeste l’addiction ?

Bien souvent, elle commence juste par un besoin de s’octroyer occasionnellement  du plaisir, ou se soustraire à une douleur, une souffrance particulière, un état de mal-être, en consommant soit une substance telle que l’alcool, la drogue, des médicaments, du tabac, de la nourriture) ou à adopter une activité à outrance (jeux d’argent, sur le net, achats, sexe, …) de sorte d’éprouver comme une forme d’ivresse, d’oubli. Autant de sensations qui revêtent un attrait suffisamment agréable pour que sujet  soit tenté d’y revenir régulièrement, si il y trouve une réponse à ses besoins.

Malheureusement, répétée de façon régulière, la consommation ou l’activité entrainent la personne dans un cercle vicieux, dans lequel il perd le contrôle. Il  devient alors dépendant et cette dépendance revêt une intensité variable, souvent croissante.

Que ce soit une addiction à des substances ou à certains types de comportements, au final, elles ont les mêmes effets dévastateurs.

 En résumé, l’addiction se manifeste par l’impossibilité répétée :

  • de contrôler certains comportements qui visent  à générer des sensations de plaisir. 
  • de continuer ce mode de fonctionnement, en dépit de la connaissance, par la personne,  des  conséquences négatives,   tant au niveau physique, que psychique et ces répercussions sur la sphère familiale, professionnelle, sociale etc..

A quoi correspond l’addiction ?

Le phénomène de l’addiction correspond au dérèglement du fonctionnement de certaines structures cérébrales, qui interagissent avec ce fameux circuit de la récompense.

On retrouve notamment des dérèglements au niveau de l’amygdale cérébrale, qui joue un rôle important dans les émotions et le conditionnement. Ces dysfonctionnements affectent également une autre zone du cerveau, l’hippocampe, qui gère la mémorisation.
Enfin, les régions corticales et frontales qui sont impliquées dans les fonctions exécutives et la planification des actions sont également affectées, ce qui empêche la personne de contrôler un comportement néfaste  pour elle-même, et sa santé. 

Quid des substances dites addictives ?

On a longtemps pensé que les substances addictives telles que la drogue ou l’alcool, étaient  neurotoxiques, c’est à dire qu’elles détruisaient les neurones,  ce qui est effectivement le cas, pour certaines  d’entre elles, comme l’alcool ou les amphétamines. Ce n’est toutefois, pas la destruction des neurones , qui induit la problèmatique d’addiction, puisque par exemple l’héroïne et la cocaïne ne détruisent pas les neurones mais entrainent l’addiction.

C’est ce que démontre, Christian Lüscher, professeur de neurosciences fondamentales à l’Université de Genève  et médecin au service de neurologie des Hôpitaux universitaires de Genève,  qui travaille depuis 1990 sur la plasticité des connexions neuronales. Dans les études réalisées, il constate que ces différentes substances induisent un changement majeur des synapses excitatrices et inhibitrices, ce qui modifie ensuite l’activité de certaines populations de neurones et c’est cela qui crée le comportement pathologique. 

Comme vous l’aurez compris, les  substances psychoactives, telles que l’alcool, la cocaïne, le cannabis, l’héroïne etc..  agissent directement sur le cerveau en modifiant le comportement, les états émotionnels, les perceptions et l’activité mentale des consommateurs.

Les addictions comportementales fonctionnent elles différemment ?

Les principales addictions comportementales sont liées aux achats,  aux jeux d’argent, à la cyberdépendance,  aux troubles des conduites alimentaires,  au travail et à l’activité sportive. Elles touchent  les mêmes circuits cérébraux que les addictions aux substances psychoactives, elles répondent aux mêmes stimuli que sont la recherche du plaisir et le soulagement que la personne en retire.

On retrouve également les mêmes facteurs de vulnérabilité que sont les troubles anxieux, les troubles de l’humeur, les facteurs environnementaux (familiaux, professionnels, sociaux..)

En quoi l’hypnose peut elle aider à changer un comportement addictif ?

Dans le cadre d’un suivi par l’hypnose, il importe d’offrir avant tout une présence attentive à la personne,  à son histoire,à  son milieu, à la manière dont elle s’est laissée prendre dans l’addiction. Explorer avec elle,  les effets recherchés dans l’acte addictif, ce qu’elle procure sur le plan physique et émotionnel,  les bénéfices secondaires de cette addiction, en quoi elle lui est utile, à quoi elle lui a servi jusqu’à aujourd’hui.

Bien souvent, au travers d’une addiction, la personne recherche une forme de soulagement, d’exaltation, des effets qui peuvent s’apparenter aux états modifiés de conscience induit par l’hypnose.

L’expérience de l’hypnose  va permettre à la personne de modifier  en toute sécurité, la perception qu’elle a d’elle même, sur le plan physique et émotionnel, son ressenti ; D’aller puiser dans ses ressouces intérieures, les outils nécessaires pour dépasser son mal-être  prendre soin d’elle même,devenir autonome, et ce  au travers d’une alliance thérapeutique basée sur l’écoute, le respect, et le non jugement.

Le travail par l’hypnose,  va permettre d’installer d’autres comportements, plus bénéfiques, d’intégrer de nouveaux apprentissages, renforcer la confiance et l’estime de soi.

Concernant l’addiction aux drogues dites « dures » et à l’acool, il est essentiel que la personne soit suivie parallèlement sur le plan médical par un addictologue.

 

Qu’est que l’addiction ?

Elle se caractérise par une relation de dépendance à un produit ou un comportement.

Elle se manifeste par l’impossibilité répétée :

  • de contrôler certains comportements qui visent  à générer des sensations de plaisir. 
  • de poursuivre ce mode de fonctionnement, en dépit de la connaissance des  conséquences négatives,   tant au niveau physique, que psychique et ces répercussions sur la sphère familiale, professionnelle, sociale etc..

On peut distinguer l’addiction aux substances psychoactives et les addictions comportementales, bien qu’au final, elles aient les mêmes effets dévastateurs.

A quoi correspond l’addiction ?

Concernant les produits addictifs, ils  ont des effets différents, mais un point commun.  Ils  augmentent la concentration de la dopamine, un neurotransmetteur, dans une toute petite structure du cerveau, que l’on appelle noyau accumbens. La libération de dopamine dans le noyau accumbens  active le circuit cérébral de la récompense, la sensation de plaisir.

Le phénomène de l’addiction correspond au dérèglement du fonctionnement de certaines structures cérébrales, qui interagissent avec le circuit de la récompense.

On retrouve notamment des dérèglements au niveau de l’amygdale cérébrale, qui joue un rôle important dans les émotions et le conditionnement. Ces dysfonctionnements affectent également une autre zone du cerveau, l’hippocampe, qui gère la mémorisation.
Enfin, les régions corticales et frontales qui sont impliquées dans les fonctions exécutives et la planification des actions sont également affectées, ce qui empêche la personne de contrôler un comportement néfaste  pour elle-même, et sa santé. 

Comme vous l’aurez compris, les  substances psychoactives, telles que l’alcool, la cocaïne, le cannabis, l’héroïne etc..  agissent directement sur le cerveau en modifiant le comportement, les états émotionnels, les perceptions et l’activité mentale des consommateurs.

On a longtemps pensé que les substances addictives étaient neurotoxiques, c’est à dire qu’elles détruisaient les neurones,  ce qui est effectivement le cas, pour certaines  d’entre elles, comme l’alcool ou les amphétamines. Ce n’est pas la destruction des neurones toutefois, qui induit la problèmatique, puisque par exemple l’héroïne et la cocaïne ne détruisent pas les neurones mais entrainent l’addiction.

C’est ce que démontre, Christian Lüscher, professeur de neurosciences fondamentales à l’Université de Genève  et médecin au service de neurologie des Hôpitaux universitaires de Genève,  qui travaille depuis 1990 sur la plasticité des connexions neuronales. Dans les études réalisées, il constate que ces différentes substances induisent un changement majeur des synapses excitatrices et inhibitrices, ce qui modifie ensuite l’activité de certaines populations de neurones et c’est cela qui crée le comportement pathologique. 

L’addiction se résume donc à une perte de contrôle liée à la consommation de substances ou  à la mise en place d’un  comportement irrepréssible et à de la compulsivité  c’est à dire pérénniser  une consommation ou un comportement en dépit de la connaissance de son effet délétère sur l’organisme.

Les addictions comportementales fonctionnent elles différemment ?

Les principales addictions comportementales sont liées aux achats,  aux jeux d’argent, à la cyberdépendance,  aux troubles des conduites alimentaires, addiction au travail et addiction à l’activité … Elles touchent les mêmes circuits cérébraux que les addictions aux substances psychoactives, elles répondent aux mêmes stimuli que sont la recherche du plaisir et le soulagement que la personne en retire.

On retrouve également les mêmes facteurs de vulnérabilité que sont les troubles anxieux, les troubles de l’humeur, les facteurs environnementaux (familiaux, professionnels, sociaux..)

Dans le cadre d’un suivi par l’hypnose, il importe d’offrir avant tout une présence attentive à la personne addicte, à son histoire, son milieu, à la manière dont elle s’est laissée prendre dans l’addiction. Explorer avec elle,  les bénéfices secondaires de cette addiction, en quoi elle lui est utile, à quoi elle lui a servi jusqu’à aujourd’hui.

Cette expérience hypnotique va permettre d’installer d’autres comportements plus favorables, d’intégrer de nouveaux apprentissages, renforcer la confiance et l’estime de soi.